La tapisserie La Dame à la licorne est une constitution de six pièces du début du 16eme siècle. Cette grande tapisserie est un chef-d’œuvre qui date du début de la Renaissance française. Elle est visible au musée national du Moyen-Âge de l’hôtel de Cluny, à Paris.
Cette composition de six tentures est inspirée d’une légende allemande. Ces tapisseries ont été tissées dans les Flandres vers la fin du XVe siècle.
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Tapisseries Dame à La Licorne
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La Dame à la Licorne, son histoire
La tapisserie La Dame à la licorne est une constitution de six pièces du début du 16eme siècle. Cette grande tapisserie est un chef-d’œuvre qui date du début de la Renaissance française. Elle est visible au musée national du Moyen-Âge de l’hôtel de Cluny, à Paris.
Cette composition de six tentures est inspirée d’une légende allemande du xve s.. Ces tapisseries ont été tissées dans les Flandres vers la fin du XVe siècle.
Le style vient du Maître d’Anne de Bretagne, Jean d’Ypres (mort en 1508). Il était enlumineur et graveur, il travaillait pour la commanditaire, Anne de Bretagne de la Chasse à la licorne. Tous deux, issus d’une lignée de peintres, se seraient inspirés de cette origine pour la réalisation des cartons des tapisseries.
La tenture de la Dame à la licorne, composée de ces six tapisseries, est conservée à l’hôtel de Cluny, à Paris, dans le Ve arrondissement, au cœur du Quartier latin. Cet hôtel est devenu Musée national du Moyen Âge avec les Thermes de Cluny.
En 1973, la tenture sera représentée au niveau international à l’occasion d’une exposition au « Metropolitan Museum of Art » de New York.
En 1992, une salle de forme arrondie est inaugurée au musée de Cluny afin de mettre en valeur les tapisseries.
En 2011, les experts constatent les effets négatifs d’un manque de circulation de l’air. Une campagne de restauration est alors engagée. Elle va durer dix mois : dépoussiérage, nettoyage et changement des doublures trop lourdes. L’état général de la tapisserie elle-même demeure heureusement bon. Pendant ce temps, la tenture repart à l’international pendant six mois pour une exposition au Japon. Elle revient à Paris en décembre 2013, dans la salle du musée de Cluny entièrement rénovée en parallélépipède bénéficiant d’un système d’accrochage et d’éclairage mieux adaptés.
La Dame à la Licorne et ses tentures
L’interprétation de cette ouvre d’art reste sans signification univoque, sa composition donnant lieu à toutes sortes d’interprétations de la part de poètes ou d’historiens de l’art.
Parmi ces derniers, Marie-Elisabeth Bruel, propose de reconnaître dans les six tentures, depuis 1921 une allégorie des cinq sens et du désir. Quant à Guillaume de Lorris, il pense que la référence aux sens ne serait qu’accessoire. Les Vertus apparaissent successivement au héros de son « Roman de la rose » comme autant de femmes au cours du voyage initiatique qu’elles lui font poursuivre :
- Oiseuse, pour l’apparence superficielle, pour la Vue,
- Richesse, sous une forme brutale d’avidité, pour le Toucher,
- Franchise, pour une sensation directe et sans tromperie, pour le Goût,
- Liesse, par une élévation de l’âme, pour l’Ouïe,
- Beauté, c’est-à-dire pour ravir l’âme vers l’harmonie, pour l’Odorat,
- Largesse, c’est-à-dire la générosité et la vertu suprême, pour « Mon seul désir«
La Dame à la Licorne de nos jours
Même si les tapisseries de la Dame à la Licorne datent du 16 siècle, elles restent néanmoins toujours connues. Outre le fait de la trouver dans les musées, on retrouve beaucoup de reproductions dans les châteaux, les hôtels et chez les particuliers.
Les auteurs de divers oeuvres littéraires se sont également inspirés de ces tapisseries. On retrouve entre autre ces tentures dans des oeuvres cinématographiques. On peut citer le film « Harry Potter »dans lequel plusieurs tapisseries de la série ornent les murs de la salle commune des élèves de l’école « Poudlard ».